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Le choix de l'école

Avant de choisir son école, il faut connaître un certain nombre de choses, importantes pour les olims : 

 

- Il existe un système d'oulpan intégré à l'école :

les olims bénéficient d’heures d’oulpan chaque semaine au sein même des écoles. Dans les écoles qui accueillent de nombreux olims, en particulier dans les villes très structurées pour l’accueil des olims, ce système est bien rodé, et permet aux enfants de bénéficier d'un nombre d'heures d'oulpan important.  En effet, plus le nombre d'olims  est important, plus le nombre d’heures d’oulpan total accordées par le ministère de l'éducation est important: au final, chaque enfant bénéficiera ainsi de plusieurs heures par semaine, jusqu'à une quinzaine d'heures selon les écoles. 

Dans une école avec peu d'olims, vous aurez droit de toute façon à 1h30 d'oulpan par semaine. Il faudra vous assurer qu'il soit bien mis en place, car ce n'est pas toujours le cas...De toute façon, c'est vraiment très peu pour acquérir la langue. Votre enfant apprendra plus en écoutant en cours et en parlant avec ses copains. 

 

Cet élément est important dans votre choix de votre ville d’habitation si vos enfants parlent peu ou pas du tout la langue, car vous serez sinon probablement obligés de lui fournir vous-même des cours d’hébreu privés en plus de l’école, ce qui représente un coût financier à prendre en compte (et même avec l'aide de l'oulpan à l'école, il est très utile de donner en plus des cours particuliers d'hébreu, permettant de mieux approfondir la grammaire, la conversation etc...).

 

Vous n'aurez ainsi pas toujours intérêt à inscrire votre enfant à l'école la plus proche de chez vous, s'il  a besoin d'heures d'oulpan et que l'école la plus proche n'en propose pas ou très peu, mais à l’école qui offrira une structure adaptée.

 

C’est surtout le cas si votre enfant arrive à partir de l’école primaire en Israël, et encore plus le cas au collège ou au lycée.

 

Une ville habituée à l’accueil des olims aura une structure scolaire plus adaptée : les élèves sortent de certains cours pour aller à l’oulpan avec les autres olims, et reviennent dans leurs classes respectives pour le reste des cours.

On essaye d’organiser leur emploi du temps pour qu’ils restent en cours de maths, anglais, et sortent des cours qui seraient de toute façon trop difficiles.

 

Peu à peu, ils intègreront le reste des cours au fur et à mesure de leurs progrès en hébreu.

Il faut donc se renseigner à la mairie car toutes les écoles n'offrent pas le même accueil pour les olims.

 

- Il existe des programmes pour les élèves à besoins spéciaux :

En Israël, les élèves différents ou à besoins particuliers sont épaulés et encadrés pour essayer de tirer le meilleur d’eux-mêmes.

 

L’état d’esprit est très différent de la France. On essaye de répondre aux besoins de chacun en s’adaptant aux différents profils, au lieu de demander aux enfants d’être tous identiques.          

 

Ainsi, dans certaines écoles, il existe des classes :

 

  • pour les élèves en difficultés :

problèmes de concentration, problèmes scolaires importants ou autres. Ces classes ont un effectif bien plus réduit que les autres classes, et les cours sont enseignés de façon plus adaptée.

 

  • pour les élèves surdoués ou « à haut potentiel », dits « mehounanim » :

si votre enfant a déjà été testé en France et considéré comme « intellectuellement précoce», ou si vous pensez qu’il l’est peut-être, il pourra entrer dans ce type de classe, et bénéficier d'une demi-journée par semaine d’un programme spécial.

Ceci est possible même pour les olims, mais il faut au préalable passer un test et obtenir un résultat suffisant pour être considéré comme « mehounanim ».

 

Pour savoir où passer ce test et dans quelles écoles trouver ce type de classes, contactez la personne en charge de l’éducation dans la mairie de la ville où vous habiterez.

 

  • Classes d’olims :

principalement au lycée dans des villes accueillant beaucoup d’olims.

Cela permet aux jeunes entrant en classe « youd » (équivalent de la seconde) de pouvoir intégrer le système israëlien, et donc en général de pouvoir aller à l'école près de chez eux, et d’apprendre l’hébreu plus vite qu’en fréquentant une école française ou internationale.      

      

En effet, il existe peu d'écoles françaises en Israël, et elles peuvent donc se trouver loin de chez vous. De plus, elles sont payantes, et représentent un budget mensuel non négligeable, auquel s'ajoutent des frais  de transport et du temps de transport quotidien à prendre en compte. A vous donc de décider selon le profil de votre enfant et votre budget s'il est préférable pour lui de passer dans le système israëlien ou de terminer sa scolarité jusqu'au bac dans une école française ou internationale.

 

 

Les différents types d’école en Israël :

 

Le primaire se termine après la classe de 6ème. Le secondaire va de la cinquième à la terminale. Depuis peu, la scolarité à partir de 3 ans (le gan) est devenue gratuite.  

 

- Le système laïque « mamlahti :

Du primaire au secondaire, les écoles et les classes sont mixtes. Il n’y a  aucun enseignement religieux, excepté un peu de bible et d’histoire juive, enseignées d’un point de vue purement historique et non religieux.

 

- Le système mamlahti dati (public religieux) (Sous le contrôle de l’éducation nationale) :

1/ Ecole primaire: il existe 2 sortes d’écoles :

- mamlahti dati : publique religieux. En général, les écoles sont mixtes et la classe se termine vers l’heure du déjeuner.

- mamlahti dati torani: publique religieux. Le kodesh (enseignement religieux) est renforcé, et les écoles ne sont pas mixtes. La journée de classe est plus longue qu’en mamlahti dati. . 

 

2/ Ecole secondaire: certaines écoles secondaires religieuses ne sont pas mixtes.

- Lycées religieux pour filles ou garçons: journée plus courte, les cours de hol (enseignement des matières non-religieuses) et de kodesh sont dispensés au cours de la journée.

- Yeshiva tichonit pour les garçons : le matin est consacré à l’étude du kodesh (principalement guemara) et l’après-midi au hol.

- Oulpena : écoles de filles, où le kodesh est renforcé.

Dans les 3 cas, les enfants peuvent passer un bagrout (équivalent du bac) complet de très bon niveau.

 

- Le systeme haredi , orthodoxe :

Il est indépendant, n’étant pas contrôlé par l’éducation nationale. Les écoles ne sont pas mixtes, En général, Les garçons comme les filles ne passent pas le bac dans son intégralité, le kodesh est l’enseignement le plus important

Le primaire dure jusqu’en kita Het incluse (équivalent de la 4ème en France)

- Les garçons : l’école primaire, ils étudient un minimum de matière de hol- profanes (dont les mathématiques) ; en secondaire, c’est la « yeshiva ktana » où ils étudient essentiellement le kodesh.

- Les filles : elles  étudient plus de matières de hol. Après l’école primaire et le collège, elles entrent au séminaire où elles peuvent suivre un certain niveau d’étude (mais ne passent pas le bagrout). Elles pourront ensuite poursuivre des études dans un cadre haredi, mais pas universitaire puisqu’elles n’ont pas le bagrout.

Les garçons ne font pas l’armée et les filles ne font pas de cherout leoumi (service social/civil, que peuvent demander de faire les jeunes filles religieuses, au lieu de faire l’armée)

 

- Alliance Francaise à Ramat Aviv :

école publique mais mettant l’accent sur l'enseignement du français et de l’anglais. L'école est considérée comme de très bon niveau. 

 

- Les écoles privées : écoles françaises ou internationales

(adresses dans la section "Adresses utiles")

Lycée Thorani de Kfar Maimon : école francaise situé près de Netivot, c’est une école religieuse de garçons, mettant l’accent sur des études juives plus approfondies. De la 3ème à la Terminale ES et S, et possibilité de préparer le bagrout israëlien.

 

- Le Lycée Guivat Washington : école francaise, religieuse, destinée uniquement aux jeunes filles et est situé près d'Ashdod. De la 2nde à la Terminale L, ES, et S.

 

- Le lycée Havat Hanoar Hatsioni : école francaise, située à Jérusalem, véritable village dans la ville. Il est traditionnaliste et mixte, avec un internat, et va de la 2nde à la Terminale ES et S.

 

- Ecole Marc Chagall : école primaire francaise du CP à la 6ème.

 

- Mikvé Israël, le collège-lycée franco-israélien (appartenant au groupe de lycées créés par l'Alliance Israélite Universelle) : à Holon au Sud de Tel Aviv. Il est traditionnaliste et mixte, avec un internat. 1 section française et 1 section israëlienne sur le même campus.

De la 5ème à la Terminale. 1ère et terminales ES et S. C'est un peu la suite de l'école Marc Chagall.

 

- Walworth Barbour : école internationale de la maternelle au lycée. Enseignement en anglais, destiné aux enfants de langue maternelle anglaise ou de très bon niveau en anglais.

 

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